5 conseils pour lancer un atelier de Design Thinking dans son organisation

Approche de l'innovation entre la pensée analytique et intuitive, le Design Thinking attire de nombreux professionnels. Découvrez les 5 conseils de Vincent Dromer pour lancer un atelier Design Thinking dans votre organisation.

Depuis plusieurs années, le Design Thinking connaît une seconde jeunesse dans des entreprises de plus en plus compétitives qui recherchent avant tout à favoriser l’innovation par une technique qui a fait ses preuves. La valeur économique de l’entreprise dépend pour beaucoup de la qualité des expériences utilisateurs, ces dernières jouant aujourd’hui un rôle majeur dans le succès d’un produit ou d’un service.

Le Design Thinking, en ce qu’il propose un voyage dans l’antre de l’expérience utilisateur finale, est un élément clé dans les projets d’entreprise, par le jeu d’une réflexion autour du design du produit proposé.

Vous souhaitez lancer un atelier de Design Thinking mais vous avez des doutes quant à la manière de vous y prendre ? Faisons le point avec nos 5 conseils à adopter dès aujourd’hui.

La visualisation, la clé du succès de votre atelier Design Thinking

Le Design Thinking est un ensemble d’outils et de méthodes qui ont pour objectif de réconcilier la faisabilité, la désirabilité et la viabilité d’un produit ou bien d’un service pour obtenir une solution idéale. Or, à l’instar de la démarche d’un designer, l’intérêt de cette technique de création est d’utiliser les vertus de la visualisation et de la prototypisation des concepts afin de favoriser l’innovation et d’en tirer la meilleure solution possible.

Dans un premier temps, la visualisation des différents éléments permettra à chaque participant d’identifier et de comprendre la problématique posée ainsi que l’environnement qui l’entoure. Dans un second temps, visualiser cette problématique sera utile pour partager l’histoire visuelle et cerner les attentes de l’utilisateur final.

Chacun pourra explorer de nouvelles idées, l’exploration étant la clé de l’innovation, à travers une pratique expérimentale et une multitude d’échanges itératifs. L’animation d’un atelier avec des pratiques visuelles et innovantes sera la meilleure manière d’utiliser le Design Thinking pour trouver des solutions concrètes et qualitatives pour tous et particulièrement pour l’utilisateur qui utilisera l’outil en dernier lieu.

Le design, pour différencier chaque projet et le mener à la réussite

Qui dit Design Thinking dit forcément design. Votre atelier doit ainsi inclure en grande partie cette idée de création par le design, au regard de l’expérience utilisateur, dans l’objectif de générer de la satisfaction et de la fidélité. Proposer une expérience unique, intuitive et rapide à l’utilisateur est un indispensable aujourd’hui pour se démarquer de la concurrence. Or, le design est un outil majeur dans cette recherche concurrentielle de différenciation et de succès du projet.

Il est également à noter que le design ne convient pas forcément pour tous les projets. Or, il peut être tentant de vouloir créer des ateliers de Design Thinking dans tous les domaines. Cette méthodologie, si elle présente des avantages certains, se confronte aux contraintes légales et réglementaires. Il convient donc de s’interroger en amont sur la faisabilité du projet et des techniques à explorer pour parvenir à une réalisation satisfaisante.

Favoriser la co-construction et les échanges

Il serait faux et même préjudiciable de penser que le Design Thinking ne relève que de la compétence du service marketing. En effet, l’un des aspects les plus importants de cette méthodologie est la co-construction et tous les échanges qui y sont attachés. L’atelier de Design Thinking doit pouvoir intégrer tous les partenaires et leurs clients, afin d’aboutir à une réussite totale.

Les résultats obtenus seront à la hauteur des plus hautes exigences à partir du moment où les profils choisis seront variés et que leurs compétences se complèteront. Il n’est pas intéressant de faire uniquement appel à des spécialistes de la thématique puisque cela risquerait de limiter la créativité. N’oubliez donc pas les utilisateurs finaux, c’est-à-dire ceux qui utiliseront véritablement votre service ou produit au quotidien.

Par la même occasion, cette rencontre sera un terreau fertile pour nouer des relations et permettre à des personnes différentes de se rencontrer. La phase d’observation des clients et de l’utilisateur type est fondamentale et doit nécessairement être prise en compte dans votre atelier Design Thinking.

Varier les outils pour innover

Un atelier Design Thinking doit être un lieu de créativité où les méthodes de travail sont totalement revisitées. Il ne doit donc pas exister de limite véritable à la manière dont les idées émergent. L’important étant d’aboutir à une solution parfaite pour un projet donné.

Certains pensent que le Design Thinking se cantonne à l’utilisation de photos et de post-it. Cela est une erreur puisque les outils utilisés doivent être variés. Les supports sont indispensables pour l’animation de l’atelier et peuvent par exemple intégrer l’utilisation de briques Lego pour la construction et la modélisation de problématiques à résoudre. Cela permet par exemple de donner une forme concrète à des difficultés qui peuvent de prime abord sembler abstraites. L’intérêt est aussi de faire émerger la créativité et l’engagement de chaque participant dans la résolution de cette difficulté.

Nous vous conseillons donc de casser les schémas habituels de travail et de permettre à tous les participants à l’atelier de laisser libre cours à leur imagination.

Animation du brainstorming : bien se positionner en tant que facilitateur

Une des questions qui revient le plus souvent est celle de savoir qui choisir comme facilitateur d’un brainstorming dans le cadre d’un atelier Design Thinking. Doit-il être spécialiste dans le domaine du projet ou bien être simplement un novice ?

Le brainstorming est une étape importante puisqu’elle permet à tous les participants d’aborder la problématique sous un angle différent et ainsi de poser les jalons de la création. Si le facilitateur est un spécialiste déjà aguerri dans le domaine du projet, le risque est de limiter les possibilités d’idées des participants. L’intérêt d’un facilitateur n’est pas de trancher entre différents points de vue mais bien de susciter l’émergence d’idées nouvelles.

Il doit connaître le fil conducteur puis l’utiliser au bénéfice des participants et de la réussite du projet. Il doit se positionner à la fois assez en retrait pour recueillir les idées sans les juger mais aussi pouvoir intervenir dans le cas où le groupe n’arrive pas à avancer.

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