Cet article a été publié par Fabien Grenet sur le blog qu'il a tenu entre 2008 et 2016. Pour des question de référencement (SEO), lorsque l'agence nospoon a été créé, il a été décidé de transformer le blog de Fabien en site pour l'agence. Tous les articles ont ainsi été conservés, mais n'engagent pas l'agence quant aux contenus qui sont abordés.

Désormais, apprendre à coder est aussi important que de savoir lire et écrire.

Les langages de programmation sont omniprésents dans notre quotidien. De nos relations sociales à nos outils de travail, en passant par nos objets de tous les jours, les algorithmes sont partout.

Dans ce contexte, l’apprentissage du code est un enjeu de citoyenneté et un important facteur de développement pour les entreprises, et ce, malgré l’essor du « no-code ». En bref, comprendre la langue des choses et les circuits empruntés par nos données devient aussi important que de savoir lire et écrire.

Le code, plus qu’un langage, une culture

L’apprentissage du code ne se résume pas à la découverte d’un langage informatique spécifique. Maîtriser PHP, Javascript ou encore Python nous permet de créer des sites web, des logiciels et des applications. Pourtant, pour le commun des mortels, savoir construire un programme informatique ne constitue pas une réelle motivation pour apprendre à coder. En bref, tout un chacun ne souhaite pas être développeur.

Non, l’essentiel lorsque l’on s’initie à la programmation est de se forger, par la pratique, une bonne culture numérique. L’objectif ? Appréhender les tenants et les aboutissants de notre écosystème technologique afin d’en devenir les acteurs. Ainsi, en matière d’acculturation digitale, deux aspects semblent particulièrement importants :

  • Comprendre le fonctionnement général des systèmes informatiques ; c’est-à-dire savoir ce qu’est un algorithme, un serveur ou encore une base de données. Ces connaissances nous permettent d'exercer notre esprit critique, de nous extirper de nos bulles informationnelles et même de juguler la diffusion de nos informations personnelles. Elles sont donc indispensables.
  • Maîtriser la logique informatique. Il s’agit de se familiariser avec le raisonnement conditionnel (« si A est vrai, alors B se réalise ») qui sous-tend le fonctionnement des algorithmes. Grâce à cette puissante clé d’analyse, nous pouvons en effet appréhender une diversité de systèmes programmatiques et même modéliser des processus plus ou moins complexes.

Un facteur de développement pour l’entreprise

À l’image de la société dans son entier, l’entreprise du XXIe siècle est pétrie de culture numérique. Sa productivité repose sur des outils informatiques et ses méthodologies de travail sont souvent empruntées aux développeurs (mode projet, méthode agile, sprint, etc). Dans ce contexte, les collaborateurs doivent impérativement apprendre les fondamentaux du code et s’acculturer à la programmation. Les enjeux sont multiples :

Être plus créatifs et plus proactifs

Dans de nombreux métiers, savoir coder permet d’imaginer de nouvelles solutions et de passer à l’action de manière fluide. Chacun d’entre nous peut aujourd’hui créer facilement un site web grâce à une solution tout-en-un telle que Wordpress ou Instapage. Pourtant, seuls ceux qui maîtrisent les fondamentaux du code peuvent personnaliser précisément le design de leur page ou y connecter le logiciel de leur choix via une API. Les individus formés à la programmation voient leur créativité et leurs possibilités décuplées grâce à une palette d’outils digitaux bien plus vaste que celle des néophytes.

Être autonomes à l’égard des outils et des experts

Les entreprises dont les salariés maîtrisent les rudiments de la programmation sont moins dépendantes à l’égard de leurs outils et de leurs prestataires. Les collaborateurs qui disposent de notions de programmation peuvent en effet régler certaines questions informatiques basiques par leurs propres moyens. Leur connaissance du code est donc un gage de productivité et de confort de travail. Par ailleurs, leur aptitude à résoudre des difficultés mineures épargne à l’organisation des coûts superflus. Inutile, par exemple, d’attendre l’intervention d’un expert pour rétablir les données de votre CRM à la suite d'une manipulation malheureuse.

Mieux communiquer avec les fournisseurs et les équipes techniques

Les collaborateurs qui disposent d’une bonne culture numérique comprennent le jargon, les méthodes de travail et les contraintes des programmeurs. Mieux encore, les salariés qui sont sensibilisés au langage de développement utilisé dans l’entreprise communiquent de manière plus fluide avec les équipes techniques. Un employé formé au code saura par exemple estimer le temps de travail requis pour effectuer une réparation ou jauger le budget nécessaire pour ajouter une fonctionnalité à un logiciel. Fini les tensions internes et les devis fumeux !

Favoriser la parité femme-homme

Le code est un vecteur d’intégration et de diversité. Domaine majoritairement féminin à ses origines, l’informatique souffre aujourd’hui d’un déficit de parité. Inviter les collaboratrices à s’initier à la programmation contribue à infléchir les stéréotypes de genre et à gommer les biais induits par la présence excessive d’hommes dans le secteur du digital et de la tech (outils pensés pour l’usage des hommes, études faussées… etc.).

Maintenir l’employabilité des collaborateurs

Le numérique constitue l’un des piliers, voire le cœur de métier, d’un nombre croissant d’entreprises. Pour rester productifs et attractifs, les collaborateurs doivent développer une compréhension toujours plus fine des outils digitaux et des enjeux qui leur sont associés (protection des données personnelles, sécurité informatique… etc.). Désormais, accéder à un poste de chef de projet, de business développeur ou de responsable communication sans la moindre culture numérique semble pour le moins improbable.

Les outils « no-code », la fin du code ?

Développer une application mobile, un site web, une newsletter ou encore un CRM sans avoir à taper une seule ligne de code, voici la promesse des plateformes « no-code ».

Apparus il y a quelques années, les outils de programmation simplifiés comme Bubble, AirTable, Monday, ClickUp et consorts connaissent un essor considérable. Grâce à eux, les collaborateurs créent à présent leurs propres systèmes d’automatisation, sur mesure, en quelques clics et à moindres frais. La panacée pour les entreprises - notamment les PME et les ETI - qui se dotent de précieux leviers de productivité et de croissance, sans avoir à engager un prestataire, ni même à débloquer un budget faramineux.

Pourtant, le recours aux plateformes « no-code » ne dispense pas d’une bonne culture numérique. Impossible de tirer pleinement parti de ce type d’instrument sans maîtriser la logique informatique. Savoir déployer un raisonnement conditionnel (algorithmique) et modéliser un processus sont des prérequis (Zapier et ses règles d'automatisation en est le parfait exemple). Avec l’avènement des logiciels « no-code », l’apprentissage du code conserve donc toute son importance.

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Importants leviers de performance pour l’entreprise, la programmation informatique et la culture numérique qui lui est associée doivent être intégrées au parcours de formation des collaborateurs. De manière contre-intuitive, l’usage accru des plateformes « no-code » ne fait que renforcer ce besoin. Si ces logiciels constituent une véritable opportunité pour les organisations, leur utilisation requiert en effet des compétences de base dont les salariés ne peuvent faire l’économie.

Particulièrement au fait de ces enjeux chez There is no spoon, nous pouvons initier vos équipes aux fondamentaux du code et les accompagner dans la prise en main des derniers outils « no-code ». Réservez un appel afin d’échanger à propos de vos besoins.

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