Cette expérience cubaine de production, qui réalise un usage optimal des ressources, réinterroge les matières industrielles, les besoins des individus, la durée de vie des objets et leur signification. Elle résonne particulièrement aujourd’hui dans un monde dans lequel l’emploi raisonnable des ressources et la réduction de la consommation à l’échelle planétaire est au coeur des préoccupations. À l’instar du Jugaad, elle montre une voie possible tracée par des individus – sous la contrainte – qui ont su oser cette alternative.
Ce travail d’Ernesto Oroza a déjà fait l’objet de deux livres :
- Objets réinventés : La Création populaire à Cuba
- Rikimbili : Une étude sur la désobéissance technologique et quelques formes de réinvention
Ernesto Oroza est diplômé de l’École supérieure de design de La Havane en 1993. Il a enseigné de 1995 à 2000 à l’Institut polytechnique de La Havane et a été professeur invité à l’ENSCI à Paris en 1995 et 2004. Depuis 1996, il s’attache à répertorier les inventions vernaculaires de Cuba.
Source des photos : AssemblePapers